(Dé)marches Urbaines: Cathédrales Industrielles
la Cantada II présente, du 17 Septembre au 30 Octobre 09:
(Dé)marches Urbaines: Cathédrales Industrielles
Bertrand Robion soriente vers une esthétique industrielle dès les années 2000 à travers la musique, puis en 2005 avec ses premiers clichés de la Petite Ceinture. Ses démarches urbaines cherchent à mettre en valeur tout ce qui a pu être laissé en marge, à labandon, ou simplement oublié dans le patrimoine industriel ou urbain.
Son travail photographique fait coexister deux approches : un regard graphique en noir et blanc axé sur le paysage industriel, ferroviaire ou urbain, et un travail en couleur qui privilégie la capture des textures avec lutilisation de la macrophotographie.
Ainsi, si une partie de son travail se concentre sur le paysage industriel dans son ensemble, lautre recherche labsence de référentiel et déchelle, le détail, dans la perspective de faire redécouvrir au spectateur la beauté de cet environnement ou de ces objets.Cette série de photographies a été prise au début du mois de mai 2009 entre Dunkerque et
Thionville.
Telles des cathédrales, les hauts-fourneaux se devinent à des kilomètres, véritables phares pour le marcheur moderne, et le photographe que je suis.
Visuellement, ces «cathédrales industrielles» présentées ici peuvent sonner comme un écho, quelques 600 ans plus tard, aux édifices bâtis au moyen âge. Dautres rôles pour de nouvelles architectures tentaculaires : les hauts fourneaux nhappent pas des pèlerins en masse mais des ouvriers. Pourtant, même si l'objet n'est plus un lieu de culte ou n'est plus dédié au culte, la notion du sacré perdure toujours. Cette comparaison au religieux peut être poussée beaucoup plus loin: le chevalement serait le clocher et la raffinerie l'orgue ! Les analogies sont foison
Abandonnés, détruits, puis sauvés, ces lieux ne sont plus ces vulgaires amas de fer rouillé, mais bien l'expression d'une modernité aujourd'hui passée.
Son site: wizzz.telerama.fr/midiman
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